Samedi, à partir de 10h : Installation d'un campement. Élaboration de différents ateliers (peintures, pancartes, atelier de discussion politique, mise au point des différentes actions des prochains jours, info. 18.30 : assemblée générale, avec pour objectif maximum : une occupation tout le week end, ici à Bruxelles.

Dimanche 11h : Tour dans le quartier, mobilisation autour de la place, avec un enjeu qui paraît saillant : "désenclaver le débat d'un enjeu strictement espagnol",  et partager sur «l'histoire» du 15 mai avec les gens autour. 12h : on se re-concentre sur la Place de Moscou (Metro St Gilles).

Les ateliers politiques seront l'occasion pour les différents réseaux, individus, "badauds", militants, riverains, citoyens (les seuls exclus des débats sont les politiciens et les banquiers) résidant à Bruxelles et passant par-là de :
1) montrer leur solidarité pour le peuple espagnol dans l'immédiat.
En effet, à Barcelone, les manifestants se sont fait dégager de la place de Catalogne, comme relayé ici (image)... et là. (La Libre).
Au-delà des urgences médiatiques (on sent bien que certains journalistes attendent le démarrage de leur carrière), et en deça des tentatives de récup', et de la répression qui progresse (ils ont sorti les balles en plastique à Barcelone), les mots d'ordre restent en effet : No a la violencia !" ("Non à la violence" !) ou "¡El pueblo unido jamás sera vencido!" ("Le peuple uni ne sera jamais vaincu !").

2) Ouvrir la fenêtre aux bruxellois (et à tous ceux qui voudront bouger jusque Bruxelles), leur permettre d'avoir un endroit physique où investir le mouvement de leurs propres énergies, indignations, enjeux...

Il y a eu des articles de la presse générale, notamment celui-ci (Le vif). Il doit y en avoir d'autres soulignant le fait que le groupe de Bruxelles aurait une signification particulière puisque proche des institutions européennes contestées. Il appartient à chacun de nous de faire que ce ne soit qu'une petite partie de la vérité, et que l'on vise moins "l'Europe" de l'UE et des institutions, que l'Europe ici, à St Gilles, à taille humaine et concrète, avec les balbutiements d'un démarrage, mais surtout ses opportunités, ses apprentissages, sa diffusion.

S'il doit y avoir une Europe sociale, elle ne viendra pas d'en haut. Elle n'aura pas la forme d'une directive européenne. Ni celle d'un débat parlementaire. Elle sera populaire... ou ne sera pas. Europe des peuples, par une démocratie réelle maintenant !

Voici copie, pour ceux qui lisent l'espagnol, du relais du blog democraciarealya-bruselas.blogspot.com/

27/05/2011