Quelques
repères
chronologiques pour un procès à rebondissements
- En
février 2006, le Tribunal
correctionnel de Bruges condamne en
première instance la majorité de
11 prévenus suspectés
d’être membres du DHKP-C à de
lourdes peines d’emprisonnement.
Parmi ceux-ci, Musa Asoglu, Kaya Saz
et Sukriye Akar sont immédiatement
incarcérés à la
prison de Bruges, en isolement. Bahar
Kimyongur, quant à lui, est
laissé en liberté.
- En
avril 2006, en marge du procès,
sur dénonciation de la police
belge, la police hollandaise arrête
Bahar Kimyongur sur ordre de la Turquie
en vue de son extradition vers ce pays.
Après 68 jours d’incarcération,
il est finalement libéré.
En dépit de demandes de parlementaires
belges, le rapport sur les responsabilités
des autorités belges dans cette
affaire est encore aujourd’hui
gardé secret.
- En
septembre 2006 débute, à Gand,
le procès en appel (initialement
prévu en mai). En novembre,
le verdict tombe : les condamnations
de première instance sont maintenues
voire renforcées. Bahar Kimyongur,
qui écope d'une peine de cinq
ans de prison, est incarcéré à la
prison de Gand, puis ira à Nivelles.
- En
avril 2007, la Cour de Cassation de
Bruxelles annule tous les jugements
prononcés dans cette affaire
et la renvoie vers un tribunal d’appel
pour qu’elle soit complètement
rejugée. Les quatre prisonniers
sont libérés sur le champ.
- En
septembre et octobre 2007 se tiennent à la
Cour d’appel
d’Anvers une série d’audiences
préliminaires. Au terme de ces
séances, la date du procès
de fond est confirmée :
c'est le 8 novembre 2007 que recommencera
cette saga judiciaire.
Afin
d’avoir
les clés nécessaires
pour saisir le contexte de ce procès,
nous vous invitons à lire les documents
présents sur notre
site qui traitent :
- de ce qui est concrètement
reproché aux inculpés
et des arguments de leurs avocats ;
- des dangers des lois liberticides
adoptées dans le cadre de la
dite guerre contre le «terrorisme» et
utilisées dans le cadre de ce
procès ;
- de la situation spécifique
régnant en Turquie. |